Nuit européenne des musées

par Aurelie Hamelin

Lors de la Nuit européenne des musées, le 17 mai 2014, les classes de 4eE (Mme Descamps) et de 5eB (Mme Nourrigat) ont exposé leurs productions artistiques avec sept autres classes, au Musée de Sèvres, Cité de la Céramique, dans le cadre du festival d’art contemporain Effr’actions, initié par l’Inspection académique des Hauts-de-Seine.
Les travaux exposés font écho aux oeuvres de l’artiste Marlène Mocquet, en résidence à la Cité de la céramique, et présente ce soir-là. 


CLASSE DE 5°B (Mme Nourrigat)
 Après une visite à la Maison des Arts de Malakoff, où les élèves de 5eB ont pu admirer les créations de l’artiste Marlène Mocquet, ils ont à leur tour, construit sur différents supports une narration à partir de taches d’encre en leur donnant forme en utilisant divers outils (porte plume, encre de chine ou de couleur, crayons...).
L’inventivité des élèves, leur curiosité a été mise en jeu, ils ont révélé la dimension expressive de ces « taches » (qui résultent habituellement d’une maladresse) en les transformant dans une composition onirique, dans une attitude volontaire.

La lecture d’une forme (la plus inattendue), favorise la liberté d’invention. Certains élèves ont joué sur le relief en intégrant des collages à leur composition. Ils se sont s’interrogés sur la notion de forme, sur la mixité des techniques pouvant être utilisée sur un même support, ainsi que le rapport aux différents formats sur lesquels ils ont travaillé.

Productions de Sarah, Jennifer, Plam et Kenza :

Productions de Mamadou, Jordan, Jennifer, Thibault, Soumeya et d’Océanne :

CLASSE DE 4°E (Mme Descamps)

Grâce à l’œuvre dynamique et généreuse de Marlène Mocquet, nos élèves de 4ème E se sont interrogés sur les motifs en métamorphose perpétuelle de l’artiste. Ils ont fait des recherches sur l’accident de peinture pour découvrir la force de la matérialité de la peinture. Faire couler, tirer, épaissir, graver et marquer la peinture leur a fait découvrir les traces d’un imaginaire naissant.
C’est alors que chacun a élaboré son projet personnel de création, en faisant des ébauches, dessins et recherches plastiques. Ils ont ensuite déterminé leurs supports et matériaux, en effectuant des aller-venues entre création et observation de celle-ci.
L’importance de l’organisation du travail pour la maîtrise du geste est devenue pour eux une véritable exigence.
Ils ont pu échanger avec l’artiste, qui a eu l’extrême gentillesse de nous rendre visite au collège. Marlène Mocquet a en effet renforcé leur élan créatif, car ils doutaient.
Ainsi, ils ont pu pour l’ensemble prendre en main une démarche artistique personnelle en analysant les productions de la classe et au regard d’autres œuvres d’artistes, (notamment pour étudier la variation des gestes et les dispositifs de présentation d’une œuvre).
La prise de risque est un enjeu majeur de la création, les élèves l’ont bien entrepris. Leur création est devenue sensible et vivante.